Les instruments de la finance islamique

La finance islamique comme nous l’avions vu dans des précédents articles, est encadrée par la loi islamique (la Charia). La Charia, se veut plus transparente et plus équitable pour tous, ce qui bouleverse les codes des instruments financiers classiques souvent opaques. Nous allons donc découvrir les instruments d’investissement éligibles à la Charia.

Moudaraba

Également appelé Mudaraba ou Moudarabah est un instrument utilisé par les banques islamiques. C’est une technique de financement dans laquelle les banques jouent le rôle d’investisseur en finançant un projet en échange duquel l’entrepreneur assure la gestion.

La rémunération est basée sur la répartition fixée au préalable sous forme de pourcentage. Les pertes doivent être supportées uniquement par le bailleur de capitaux.

Mousharaka

C’est un contrat qui lie la banque à son client en vertu duquel l’organisme financier islamique et son client réunissent des capitaux en vue d’un projet.

Les partages des profits sont fixé au préalable dans le contrat comme celui des pertes calculées au prorata de la participation de l’investisseur au capital. Le remboursement comprend le capital principal et les bénéfices générés par l’établissement de financement.

Mourabaha 

C’est un contrat de vente entre un vendeur et un acheteur. Ce dernier va acquérir le bien par un acheteur et va lui revendre à un prix supérieur dont la marge aura été précisée au préalable. Les bénéfices est donc précisée tout comme les remboursements.

Il existe deux catégories de Mourabaha, dans la première la banque islamique achète un bien et le met à disposition de ses clients sans promesse d’achat. Dans la seconde catégorie implique cette fois ci la promesse du client.

Ijara

Cette instrument peut s’apparenter à un crédit bail. Le créancier (l’organisme bancaire) achète un bien qu’elle met à la location à un client avec une possibilité de rachat au terme du contrat.

Il existe d’autres instruments financiers comme le salam, ou le quard hasan.