La finance islamique comprend l’ensemble des produits financiers faisant références aux principes de la Charia. Il est donc interdit de spéculer, d’investir dans des produits, des valeurs qui génèrent des intérêts ou encore dans des secteurs illicites comme le tabac, l’alcool… La finance islamique doit respecter deux principes fondamentaux qui sont le partage des profits et des pertes.
Les avoirs
Selon LeFigaro, la finance islamique pèse aujourd’hui plus de 2000 milliards de dollars. L’Ian détiendrait environ 40% des avoirs des banques islamiques, l’Arabie saoudite 12% et la Malaisie 10% dont 60% sont situées dans le golfe persique, 20% en Asie du Sud et 20% dans le reste du monde.
La finance islamique
Les intérêts étant prohibé, lorsque vous souhaitez acheter un appartement, c’est la banque qui va faire l’acquisition du bien avant de vous le revendre à un prix plus élevé à l’aide d’un crédit échelonné déterminé à l’avance. En revanche si vous empruntez et remboursez un prêt avec un taux d’intérêt, cela représente un acte interdit.
La différence entre la finance classique et la finance islamique
Outre les aspects techniques qui relèvent des principes de la charia, la finance islamique se veut plus prudente notamment de la spéculation excessive des marchés financiers classiques responsable par ailleurs de la crise des subprimes.
Les pays occidentaux proposent désormais des obligations respectant les règles propre à la finance islamique pour attirer les capitaux étrangers. Une opportunité pour stimuler les investissements et satisfaire de nouveaux investisseurs.